Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso a interpellé l’Union africaine (UA) à faire de la résolution de la crise libyenne « une priorité majeure » lors de son prochain sommet prévu en février à Addis Abeba.
Le chef de l’Etat a aussi plaidé la mise en place de stratégies pour « contrer la montée des attaques terroristes dans la région du sahel ».
« Il faut que l’Union Africaine élève, en 2020, la résolution de la crise libyenne au rang de priorité majeure pour faire taire les armes sur le continent », a notamment dit le président du Comité de haut niveau de l’UA sur la crise Libyenne, lundi, à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du corps diplomatique accrédité au Congo.
« La Libye est un pays africain et les victimes de ce drame libyen sont essentiellement africains », a déploré Denis Sassou N’Guesso soulignant que « la tendance à la marginalisation de l’Afrique dans la résolution de cette crise pourrait se révéler inefficace et contre-productive ».
Le chef de l’Etat congolais a par ailleurs fait part de sa préoccupation suite aux attaques terroristes perpétrées courant 2019 dans la région du sahel, qui seraient, d’après lui, dues au démantèlement de l’Etat libyen.
A cet effet, il a appelé les Etats africains à mener une lutte « permanente et acharnée contre le terrorisme, l’intégrisme et l’extrémisme sous toutes leurs formes ».
Denis Sassou N’Guesso a en outre réitéré son appel à la communauté internationale afin qu’elle « appuie les efforts des pays du Bassin du Congo dans la protection et la préservation des écosystèmes du deuxième poumon vert de la planète après l’Amazonie ».
Partisan d’une Afrique unie, il a prôné l’intégration du continent à travers la nécessité pour les ensembles régionaux de construire les infrastructures à l’image du projet +pont-route-rails+ reliant les capitales des deux Congo.
LCM/ard/cd/APA