Au Congo, la campagne présidentielle est lancée en vue de la présidentielle du 21 mars prochain.
Les candidats ont deux semaines pour convaincre les 2,5 millions d’électeurs de ce pays de cinq millions d’habitant.
Le taux de participation sera le grand défi de ce scrutin. Les habitants durement touchés par la crise économique consécutive à la chute des cours de l’or noir – sa principale source de revenus – et à la pandémie de coronavirus, ne sont pas très emballés par cette présidentielle.
Sept candidats sont en lice, parmi lesquels le sortant Denis Sassou Nguesso, 77 ans, dont 36 ans au pouvoir. Arrivé à la tête de son pays en 1979 à l’époque du parti unique, le natif de la Cuvette devait rendre son tablier en 1992 à l’issue des premières élections démocratiques remportées par le défunt président Pascal Lissouba.
Il revient aux affaires en octobre 1997, après la victoire de sa milice contre le président en place.
Depuis, Denis Sassou Nguesso garde solidement son fauteuil en remportant les élections de 2002, 2009 et 2016.
Côté opposition, Guy Brice Parfait Kolélas, déclaré second à la dernière présidentielle, se présente à nouveau, tout comme Mathias Dzon.
L’ancien ministre des Finances, âgé de 73 ans, s’était déjà porté candidat à la présidentielle en 2009, avant d’appeler au boycott du scrutin au dernier moment. Pour ce scrutin, il compte aller jusqu’au bout.
CD/APA