La Cour d’appel de Brazzaville, siégeant en sa session criminelle, a condamné l’ancien ministre et candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, André Okombi Salissa à 20 ans de travaux forcés pour atteinte à la sureté de l’Etat, détention d’armes et munitions de guerre.
Peu avant que le président de la Cour d’appel de Brazzaville, Christian Oba ne prononce mercredi en début de soirée ce verdict, les conseils de l’accusé avaient quitté l’audience pour protester contre le refus du président de leur donner la parole pour plaider sur les chefs d’accusations basés sur les écoutes téléphoniques et qui n’étaient pas, d’après eux, fondés.
Au cours de ce procès qui avait débuté le 31 janvier 2019, l’accusé Okombi Salissa a nié toutes les accusations.
André Okombi Salissa a été arrêté le 10 février 2017 dans sa cachette à Massengo, banlieue nord de Brazzaville, où il vivait clandestinement après l’élection présidentielle de 2016 qui avait donné le président sortant, Sassou N’Guesso vainqueur avec un peu plus de 60% des voix, une victoire qu’il refusait de reconnaître.
Avant de tomber en disgrâce et de passer dans l’opposition, Okombi Salissa a occupé pendant près de quinze ans plusieurs postes ministériels dans le régime du président Sassou N’Guesso.
LCM/te/APA