L’armée tchadienne a arrêté, lundi à N’Djamèna, cinq éléments de la secte terroriste Boko Haram qui étaient parvenus à s’infiltrer au Tchad par la région du Lac (environ 300 km à l’ouest de la capitale), a-t-on appris, mardi, de sources sécuritaires.
Le présumé chef des cinq terroristes, un certain Ahmat Abdel-Wahab, dont la photo était auparavant affichée au commissariat central de N’Djaména, a été enfermé dans un endroit secret, selon des sources policières contactées par APA.
Les renseignements tchadiens qui sont actuellement sur les dents soupçonnent un attentat en préparation, à l’image de ce haut gradé de la police qui soutient qu’« une telle infiltration ne peut que susciter la peur d’un attentat dont on a été déjà victime en 2015 ».
Pour l’heure, la situation est calme dans la capitale même si la sécurité est renforcée dans certains endroits publics comme les marchés.
Suite aux attentats de 2015, une dizaine des éléments de la secte nigériane Boko Haram avaient été arrêtés, puis jugés et condamnés à mort par la justice tchadienne.
AHD/cat/APA