Les travailleurs du Chemin de fer Congo Océan (CFCO), dans une déclaration rendue publique ce mardi et dont APA a obtenu copie, réclament le paiement de leurs salaires du mois de janvier 2019, condition nécessaire à toute reprise du travail.
« Nous ne pouvons pas reprendre le travail (…) nous attendons ce salaire, à cette date nous n’avons même pas de quoi nous déplacer ni de quoi nous nourrir .C’est une situation difficile pour chacun de nous », se lamente le Collectif dans sa déclaration.
Les travailleurs du CFCO appellent, par ailleurs, « le gouvernement à relever toute l’équipe dirigeante du CFCO et à la remplacer par une nouvelle qui va sortir l’entreprise de cette crise ».
D’après ces travailleurs « après le paiement de 50% du salaire du mois de mars 2018, le 28 décembre dernier, les négociations entre les partenaires sociaux et l’administration du CFCO sur le salaire de janvier avaient abouti à la conclusion selon laquelle ce salaire devrait être versé à la fin du mois. Malheureusement, les autorités non pas tenu leur promesse à ce jour. »
Pourtant, une note de l’administration générale annonce le paiement de ce salaire au 5 mars 2019, mais les cheminots n’y croient pas et crient à l’incompétence du staff de l’entreprise.
Le trafic sur le CFCO était paralysé de 2016 à novembre 2018 à cause de l’insécurité dans le département du pool qui était entretenue par la milice ninja-nsiloulou du Pasteur Ntumi.
Cette milice avait détruit les ponts et les rails en avril 2016 au lendemain de la réélection du président Denis Sassou N’Guesso pour un troisième mandat.
LCM/ard/cat/APA