La réhabilitation du bac de Ndjoukou marque une étape clé dans le désenclavement de la région centrafricaine, grâce à un partenariat fructueux entre la MINUSCA et le ministère des Travaux Publics.
La préfecture de la Kémo connaît un renouveau avec la réouverture du bac de Ndjoukou, situé à 75 km de Sibut. Ce projet a été financé par le programme de réduction de la violence communautaire (CVR) de la MINUSCA, et il a pour objectif d’améliorer la connectivité entre les habitants locaux et les services de l’État, facilitant ainsi les échanges entre les deux rives de la rivière Kemo.
« Nous sommes très heureux de la réhabilitation de ce bac, car cela nous permet de reprendre nos activités économiques, qui étaient complètement paralysées. Nous remercions sincèrement la MINUSCA pour son soutien essentiel, qui facilite désormais la libre circulation des personnes et des biens », a témoigné Sylvestre, un transporteur de taxi-moto à Galafondo.
Le Maire de Galabadja a également salué l’impact positif de cette infrastructure sur le développement local. Le chef du village et la représentante des femmes de la communauté ont exprimé leur gratitude envers la MINUSCA, soulignant l’amélioration significative de leurs conditions de vie grâce à cette réhabilitation.
« C’est un grand soulagement aujourd’hui. Cela fait longtemps que les véhicules ne pouvaient plus traverser, ce qui compliquait considérablement notre travail. La réhabilitation de ce bac va vraiment améliorer nos interventions. Un grand merci au Gouvernement et à la MINUSCA », a déclaré Piri Toufa De Saint François, Commandant de la brigade de Gendarmerie de Ndjoukou, lors de l’inauguration de l’ouvrage.
TE/Sf/APA