Les rebelles de l’ex-Séléka, membres du Front pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et ceux du Mouvement Patriotique Centrafricain (MPC) ne s’entendent pas sur le sort à réserver aux représentants de l’Etat dans les zones sous leur contrôle.
C’est le Front pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) qui a pris la décision de chasser, de leurs zones de contrôle, les représentants de l’Etat à savoir les préfets, les sous-préfets et leurs secrétaires généraux après un ultimatum de 72h.
Cette décision est entrée en vigueur hier lundi mais le Mouvement patriotique centrafricain (MPC) n’approuve pas cette démarche. En effet, cette autre faction des ex-Séléka est dans une dynamique de réconciliation avec le pouvoir central.
D’ailleurs, le MPC a rencontré les représentants de la Minusca et les autorités administratives à Kaga-Bandoro, chef-lieu de la préfecture de Nana Gribizi pour dénoncer la décision unilatérale du FPRC. En outre, les dissidents ont tenu à rassurer les fonctionnaires établis dans leur zone.
Pour l’heure, rien n’est moins sûr. Les ex-Séléka dominent actuellement 7 régions de la République Centrafrique. La décision du FPRC a été prise suite aux combats opposant une coalition des ex-Séléka et les forces de défense intérieure soutenues par les casques bleus à Bambari (centre) alors que la ville s’apprêtait à vivre en différé la célébration de la journée mondiale de l’alimentation.
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