Le ministre centrafricain de l’Energie Herbert Godran Djono Ahaba a réagi à travers un communiqué ce samedi soir, face à la rareté des hydrocarbures notée ces derniers jours à Bangui, indiquant qu’il n’existe pas de crise ou de pénurie dans le pays.
Pour le ministre de l’Energie, les retards constatés dans les livraisons par les camions citernes expliquent cette situation de tension. Il a souligné dans son communiqué que le port pétrolier où ces carburants sont stockés dispose encore de stock suffisant de produits pétroliers mais qui doivent être renforcés pour éviter la crise supposée de carburants en RCA.
Le ministre de l’Energie a instruit les responsables de l’Agence pour la Stabilisation des Prix des Produits Pétroliers (ASRP) à intensifier le contrôle sur le terrain pour arrêter ceux qui font la spéculation sur ces hydrocarbures devenus rares.
En effet, depuis presque cinq jours, des longues queues de véhicules, motos et autres engins sont constatées dans les stations-services de la capitale.
Les hydrocarbures sont vendus au compte-gouttes dans ces stations-services. Pire, certaines de ces stations ne fonctionnent pas. Une descente sur le terrain a permis de constater que trois des sept stations que comptent la capitale ne sont plus opérationnelles.
Ceux qui arrivent à trouver du carburant ajoute le ministre revendent le litre à un prix élevé. Ainsi de 800 francs CFA, le litre flambe à 1500Fcfa
Mais selon certaines sources recueillies auprès des stations-services telles que Tradex, l’incendie de l’usine de raffinage au Cameroun la semaine dernière serait à l’origine de la crise de carburant en Centrafrique, car c’est à partir de cette raffinerie que le pays se ravitaille.
BB/cd/APA