La délégation gouvernementale devant prendre part au dialogue de réconciliation entre les groupes armés et le gouvernement centrafricain a quitté, Bangui ce mardi, pour Khartoum, la capitale soudanaise, où le 24 janvier 2019 débutera cette rencontre importante pour la sortie de crise militaro-politique en Centrafrique.
La délégation qui a quitté Bangui à bord d’un vol affrété par la mission onusienne dans le pays organisme chargé de la logistique de ce dialogue, est constituée d’une centaine de personnes membres du gouvernement, de la société civile, des partis politiques, des victimes de conflits et de certains groupes armés.
Ce dialogue s’ouvre ce 24 et devrait permettre aux acteurs de trouver un accord de sortie de crise. Certains participants disent qu’ils auront à passer deux semaines dans la capitale. Les négociations risquent de prendre au minimum deux semaines, selon certains participants.
C’est sous l’égide de l’Union Africaine et des Nations Unies qu’il est organisé. Sa tenue a fait l’objet de tractations entre le gouvernement et l’Union Africaine qui a souhaité que ce dialogue ait lieu à son siège à Addis-Abeba en Éthiopie.
La Fédération de Russie, un nouveau partenaire de la RCA, s’est intéressé au processus de pacification du pays, en organisant une rencontre avec les groupes armés à Khartoum en vue de trouver de solutions à la crise sécuritaire du pays au mois d’octobre dernier. Cette initiative parallèle semble être en concurrence avec celle de l’Union Africaine et arrêtée par les Nations Unies. Le choix de Khartoum est approuvé par le Président de la République, Faustin Archange Touadera lors de la visite conjointe de l’UA, l’ONU et les pays voisins de la RCA, la semaine dernière à Bangui.
Ce dialogue de réconciliation est le énième organisé en vue de mettre fin au conflit que la RCA traverse depuis 2013.
PK/cd/te/APA