Le ministère camerounais en charge de Santé publique a mis en place un numéro vert, le 1510, pour inciter les populations à alerter en cas de situation douteuse au coronavirus (NCoV) d’origine chinoise, a appris APA lundi auprès des services compétents dudit département.
Parallèlement, un système de surveillance épidémiologique a été installé dans les principaux points d’entrée aéroportuaires et portuaires, en vue de s’assurer de la probable détection précoce des cas qui surviendraient éventuellement sur toute l’étendue du territoire.
«Nous disposons d’un plan de préparation de réponse à la grippe pandémique, qui a d’ailleurs déjà été mis en branle. Nous avons les ressources humaines disponibles, de la logistique, et nous avons identifié certaines formations sanitaires qui peuvent prendre en charge ces cas-là», a déclaré, sur la radio nationale, le chef de département Manaouda Malachie, précisant néanmoins que le Cameroun n’a pas de vol direct avec la Chine.
Ces assurances sont données au moment où les autorités chinoises ont signalé qu’un étudiant camerounais, âgé de 21 ans et inscrit à l’université de Yangtsé, est interné depuis le 28 janvier dernier dans un l’hôpital de Jengzhou suite à une infection au coronavirus contractée après un séjour à Wuhan, ville considérée comme l’épicentre de l’épidémie.
Parallèlement, les réseaux sociaux ont relayé une lettre, attribuée Une lettre attribuée à 300 étudiants et travailleurs camerounais installés dans la province chinoise de Hubei, interpellant le président Paul Biya pour une aide humanitaire d’urgence. S’inscrivant en faux quant à cette supposée alerte, Manaouda Malachie a, lundi sur les réseaux sociaux, affirmé que son collègue des Relations extérieures a affirmé qu’«aucun Camerounais résidant en Chine n’a sollicité un rapatriement. La communauté camerounaise de Wuhan, en majorité estudiantine, est sous l’encadrement de notre ambassadeur».
FCEB/cgd/APA