Près de 6000 établissements scolaires ont été fermés dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest à cause des violences sécessionnistes qui frappent cette partie du Cameroun depuis trois ans.
A un mois de la rentrée scolaire, plusieurs voix s’élèvent pour décrier cette situation qui maintient plus d’un demi-millier d’enfants dans l’ignorance.
A en croire Felix Agbor Balla, membre du Consortium de la société civile anglophone du Cameroun (CSCAC) et président du Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique (CHRDA), des actions sont en cours pour réclamer publiquement la reprise des cours dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Il s’agit, selon lui, d’appeler non seulement « les dirigeants séparatistes à demander à leurs combattants de ne plus attaquer les établissements scolaires et universitaires, les enseignants et les étudiants », mais inviter aussi « le gouvernement à intensifier ses efforts pour assurer la sécurité des infrastructures scolaires, des enseignants et des élèves des régions anglophones, tout en appelant les parents à surmonter leur peur et à envoyer leurs enfants à l’école ».
Dans un rapport publié en juin 2019, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a dénombré plus de 600 000 enfants non scolarisés dans cette partie du pays.
MBOG/te/APA