Le taux de pénétration de l’internet au Cameroun est passé de 4,3% en 2010 à près de 35% en 2018 a indiqué mardi l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) au cours d’une rencontre sur l’état des lieux du niveau de transformation digitale dans les organismes publics et privés.
Selon les organisateurs, le séminaire organisé visait à «doter les différents participants des connaissances sur la transformation numérique et aussi de lancer la phase des collectes de données pour une meilleure évaluation de cette transformation».
Malgré la hausse significative du taux de pénétration de la connexion internet, «les principaux acteurs estiment que beaucoup reste à faire afin de relever les différents défis de notre ère au regard des grands enjeux liés au développement», a déclaré le directeur général de l’ANTIC, Ebot Ebot Enaw.
Pour y parvenir, des experts ont préconisé «la sensibilisation de tous les acteurs sur la transformation que notre société connait aujourd’hui. Le Cameroun doit se saisir d’internet. Son apport dans le Produit intérieur brut (PIB) est très important car il permet de créer des emplois et réduit par ricochet le taux de chômage».
Dans un contexte marqué par une « hausse inquiétante de la cybercriminalité », les experts ont insisté sur l’urgence pour le Cameroun à se sécuriser en interne afin de se mettre à l’abri de la cybercriminalité.
Entre autres recommandations, le Cameroun devrait également mettre en place un réseau intranet national qui va favoriser des échanges entre les administrations publiques et privées.
MBOG/cd/APA