Les interventions de la Bad au Togo portent sur le transport, l’agriculture, l’énergie, l’eau et l’assainissement, le développement urbain, la gouvernance et le social.
A l’image des actions qu’elle mène dans plusieurs pays africains, la Banque africaine de développement (Bad) entend jouer un rôle central pour sortir le Togo du sous-développement. Lors d’une récente visite à Lomé, les responsables de la banque panafricaine ont convenu avec le gouvernement togolais de « donner un coup d’accélérateur » aux projets en cours sur la transformation structurelle et la diversification de l’économie du pays, tout en renforçant l’engagement de la Bad au Togo.
Cette initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre du Document de stratégie pays (DSP) 2021-2026, souligne un communiqué reçu mercredi à APA, précisant que cette stratégie a été réaffirmée au cours de l’atelier de restitution qui s’est tenu du 23 au 27 octobre derniers dans la capitale togolaise sur la revue à mi-parcours du partenariat entre le Togo et la Banque sur la période 2021-2026 et la revue de performance du portefeuille des projets.
Au cours de cette rencontre, les deux parties ont évalué la situation socio-économique du pays, les défis et priorités de développement et l’état d’exécution des projets financés par la Banque africaine de développement au Togo. La consultation a intégré d’autres parties prenantes telles que la société civile, les partenaires du développement et le secteur privé, afin d’assurer le caractère inclusif de cet exercice, note le communiqué.
À l’issue des consultations, les domaines prioritaires du DSP 2021-2026 ont été « maintenus pour la période restante de 2024 à 2026 ». Il s’agit, d’une part, du développement des pôles de croissance inclusive et des politiques d’inclusion sociale et, d’autre part, du renforcement de la gouvernance financière et sectorielle. L’objectif principal du DSP demeure ainsi l’accélération de la transformation structurelle et la diversification de l’économie togolaise afin de « créer des emplois décents à forte valeur ajoutée et de bâtir une résilience socio-économique pour une croissance durable et inclusive ».
« Nous nous réjouissions des récentes initiatives de la Banque dont a bénéficié le Togo. Je formule le vœu que l’excellente coopération qui existe entre le Togo et la Banque se renforce davantage dans l’intérêt des populations de notre pays », a expliqué Damehane Yark, ministre togolais de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise.
« Malgré le contexte économique, sanitaire et sécuritaire du Togo, la tenue de cette revue tombe à point nommé. Au vu des participants, il apparaît évident que l’ensemble du secteur privé togolais, principal créateur de richesses et d’emplois, est disposé à saisir les opportunités qui s’offrent aujourd’hui à lui », a souligné de son côté Wilfrid Abiola, représentant au Togo de la Bad dont le portefeuille actif dans ce pays ouest-africain s’élève à 18 opérations à la date du 15 octobre 2023.
Ces engagements d’un montant de 211,33 milliards de francs CFA couvrent les secteurs du transport, de l’agriculture, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement, du développement urbain, de la gouvernance et du social, souligne l’institution financière basée à Abidjan.
ODL/te/APA