Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une subvention de 7 millions de dollars du Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (Sefa), pour une nouvelle initiative d’assistance technique répondant aux besoins de l’industrie des mini-réseaux renouvelables en rapide évolution du continent
Le programme d’accélération du marché des mini-réseaux en Afrique (AMAP), qui vise à développer les investissements privés dans les mini-réseaux sur le continent africain, comprendra trois éléments essentiels: la mise en œuvre d’un nouveau cadre normalisé pour les programmes d’accélération des mini-réseaux à l’échelle nationale ( MAP) dans quatre pays; la conception et l’amélioration de solutions de réduction des risques financiers; et le soutien aux activités de développement des connaissances, de l’innovation et des compétences, y compris la poursuite du site Web du service d’assistance du mini-réseau vert de la Banque.
La phase initiale d’AMAP devrait conduire à 880 000 nouvelles connexions d’accès à l’électricité fournissant un accès à l’énergie moderne à plus de 4 millions de personnes; plus de 80 MW de production d’énergie renouvelable; la création de 7 200 emplois à temps plein, dont 1 800 devraient être occupés par des femmes; des réductions de plus de 6,5 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (tCO2eq) des émissions de gaz à effet de serre (GES) à vie et la facilitation d’environ 650 millions de dollars d’investissements publics et privés dans les mini-réseaux.
«(…) L’AMAP souligne l’engagement de la Banque africaine de développement à renforcer l’industrie des mini-réseaux en Afrique, que nous considérons comme un moteur clé pour un accès accéléré à l’énergie, la résilience climatique et une reprise verte après la Covid-19 », a déclaré le vice-président de la Banque pour l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte, Dr Kevin Kariuki.
Pour le PDG de l’Africa Minigrid Developers Association, Aaron Leopold «les mini-réseaux sont un élément fondamental mais sous-soutenu de l’avenir énergétique de l’Afrique ».
A l’en croire, « pour atteindre l’ODD 7, la cible des Nations Unies pour l’accès universel à l’énergie, le secteur doit être radicalement élargi, et pour ce faire, un programme de soutien holistique et à large spectre informé des besoins de l’industrie est nécessaire pour amener les gouvernements, les investisseurs et, bien sûr, les secteur des mini-réseaux le type de soutien qui peut faciliter des progrès rapides et efficaces. Pour ces raisons, AMDA est ravie de voir la BAD travailler pour amener les investissements dans les mini-réseaux en Afrique au niveau supérieur ».
ARD/cgd/APA