L’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (ITIE), en vue de la production de gaz et pétrole en 2023, se félicite des avancées dans le développement des projets Sangomar et Grande Tortue Ahmeyim (GTA).
Au Sénégal, les perspectives d’exploitation pétrolières et gazières ont fait naître beaucoup d’espoir. D’ici deux ans, le pays peut entrer dans une nouvelle ère. Les réserves récupérables du gisement de Sangomar (ex-SNE), découvert en 2014, sont estimées à près de 630 millions de barils de pétrole. Le site renferme aussi du gaz naturel associé et non associé de l’ordre de 113 milliards de Normo mètres cubes.
Selon un communiqué de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (ITIE), « la campagne de forage des puits de développement du champ Sangomar a débuté le mercredi 14 juillet 2021 ».
Dans la phase 1 du projet, 21 puits seront creusés par deux navires de forage : l’Ocean BlackRhino de Diamond Offshore et l’Ocean BlackHawk. Le premier est dans les eaux sénégalaises depuis le 8 juillet 2021. Le second arrivera mi-2022.
« Une flotte de trois navires de ravitaillement et trois hélicoptères soutiendra les navires de forage, transportant les matériaux, l’équipement et le personnel nécessaires à la campagne. Les navires opéreront à partir de la base de ravitaillement du Sénégal située au Mole 1 dans le Port de Dakar », indique la source. A terme, ces puits devraient permettre au Sénégal de produire près de 100.000 barils de pétrole par jour à compter du quatrième trimestre 2023.
Tout comme le projet Sangomar, Grande Tortue Ahmeyim (GTA) « se déroule également selon le calendrier des travaux », à en croire l’ITIE. À cheval entre le Sénégal et la Mauritanie, à 125 kilomètres au large des deux côtes, ce gisement contiendrait environ 450 milliards de mètres cubes de gaz.
Pour sécuriser le terminal offshore, un brise-lames sera construit avec 21 caissons. Ces structures en béton mesurent 55 mètres de long, 28 mètres de large et 33 mètres de hauteur. Chaque caisson vide pèse 16.000 tonnes, mais une fois rempli de sable, le poids devrait atteindre 74.525 tonnes.
D’après le document, « trois caissons, qui étaient en mouillage dans les eaux de Ndiago (Mauritanie), ont été installés au courant du mois de juillet 2021 ». Eiffage marine fabrique les caissons au môle 8 du Port de Dakar. Actuellement, le treizième est en cours de construction dans ce chantier où interviennent plus de 1500 Sénégalais. En mer, les caissons vont reposer sur 2,5 millions de tonnes de roches extraites en Mauritanie.
ID/APA