Ayant levé jusqu’à 300 millions $, selon le patronat, l’écosystème des startups sénégalaises est en pleine croissance, démontrant une forte capacité à attirer des investissements sur le marché financier.
Au Sénégal, « plus de 300 millions de dollars ont été levés par des startups en pleine croissance, et cette dynamique se maintient en 2024 », a révélé mardi à Dakar Mbagnick Diop, président du Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds).
S’exprimant à l’ouverture de la 7e édition du Salon des Startups – AFRITECH, M. Diop a souligné que ce « chiffre classe notre pays parmi les trois premiers du continent, bien au-dessus de son poids relatif à sa population ou à son PIB. »
« L’écosystème de financement des startups au Sénégal a connu une grande progression. Plusieurs dizaines de startups sénégalaises ont levé des dizaines de millions de dollars. Plus de 50 investisseurs ont été actifs dans au moins une levée de fonds au Sénégal entre 2022 et 2023 », a poursuivi le président du Meds.
Partant de ce constat, il estime que l’État a le devoir de soutenir cette dynamique et de renforcer la compétitivité dans ce secteur stratégique.
« Nous sommes en train de bâtir la Nouvelle économie de demain, l’Économie de la connaissance, et avons le devoir d’être très attentifs aux sciences cognitives et aux technologies émergentes. La veille stratégique et technologique, l’audace, le sens du risque, l’intuition des opportunités et une confiance en soi inébranlable sont des qualités fondamentales et incontournables à insuffler à notre jeunesse pour qu’elle soit engagée, créative, productrice de connaissances et de compétences 4.0 », a déclaré Mbagnick Diop.
Il a ajouté que ces qualités, marque de fabrique du Meds, constituent « un levier pour une croissance économique forte et durable adossée au ‘Projet’ (nouveau référentiel des politiques publiques). Cette culture et les qualités qui lui sont associées peuvent sans doute relever de la qualité de notre éducation et de notre indépendance d’esprit, favorisant le rêve, la projection et l’innovation. »
À son avis, la multiplication des espaces de rencontres pour les jeunes porteurs de projets innovants et futuristes, de partage d’expériences, de promotion de success-stories, de formation aux différentes compétences de l’entrepreneuriat, de mentoring, d’opportunités de financement de projets avec des bailleurs, et de networking doit être la préoccupation de tous.
TE/ard/Sf/APA