Les ressources globales mobilisées par l’Etat du Sénégal au terme du mois de janvier sont estimées à 150, 80 milliards de FCFA (environ 256,360 millions de dollars), selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Ces ressources sont composées de recettes budgétaires pour 133,3 milliards de FCFA et de dons pour 17,5 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).
Par rapport au mois de janvier 2018, les ressources ont progressé de 23,5%. La DPEE explique cette progression principalement par « l’accroissement de 21,6% des recettes budgétaires ». Les dons se sont confortés de 5 milliards de FCFA, sous l’effet de leur composante en capital.
Concernant les recettes fiscales, elles ont enregistré une hausse de 23,7 milliards de FCFA comparativement au mois de janvier 2018. « Cette évolution est essentiellement attribuable à la TVA intérieure hors pétrole, la TVA à l’import et aux droits de douane », signale la DPEE.
Elle a été, toutefois, contrebalancée par la baisse de l’impôts sur le revenu des valeurs mobilière (IRVM). Selon la DPEE, en janvier 2019, les collectes respectives de la TVA intérieure hors pétrole (27,4 milliards), de la TVA à l’import (20,3 milliards) et des droits de porte (15,6 milliards) ont progressé respectivement de 39,9%, 21,1% et 30,7%. En revanche, l’IRVM est passé de 9,9 milliards de FCFA en janvier 2018 à 5,3 milliards en janvier 2019, baissant de 4,6 milliards de FCFA.
Concernant l’impôt sur le revenu (28,9 milliards), il est resté quasi stable, comparativement à la même période de l’année 2018. La taxe spécifique pétrole (5,2 milliards) et le Fonds de Sécurisation des Importations de Produits Pétroliers (FSIPP) de 2,6 milliards ont, par ailleurs, contribué à l’orientation observée, avec des hausses respectives de 4 milliards de FCFA et 1,4 milliard de FCFA.
MS/cd/APA