Le montant alloué par la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) permettra à la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos) de couvrir « environ 45 % des besoins » dans la campagne 2021-2022.
Au Sénégal, le démarrage de la phase de commercialisation de l’arachide est prévu le 25 novembre. Cette année, l’Etat a fixé un prix plancher de 250 F CFA pour le kilogramme d’arachide.
Dans ce pays où l’agriculture contribue pour environ 16 % au Produit Intérieur Brut, la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) a mis 40 millions d’euros (26 milliards F CFA) à la disposition de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos).
« Cette facilité est dédiée au redressement post-Covid du secteur agricole sénégalais et est destinée à financer une partie de la campagne arachidière 2021-2022 », précise un communiqué de l’institution financière reçu ce mercredi à APA.
Grâce au soutien de l’ITFC, la Sonacos pourra acheter « 150.000 tonnes d’arachides provenant des agriculteurs et de la récolte de cette année et devant être transformées en huile d’arachide, en aliments de bétail et en arachides de bouche », renseigne la source.
Au cours de la conclusion de cet accord, Nazeem Noordali, Directeur d’exploitation de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce, a déclaré : « Nous croyons en la croissance du secteur agricole en Afrique subsaharienne et nous sommes prêts à soutenir des acteurs clés tels que la Sonacos sur des projets qui apportent une valeur financière et ont aussi un impact direct sur les communautés agricoles et rurales ».
De son côté, Modou Diagne Fada, Directeur Général de la Sonacos, a fait savoir que le financement de l’ITFC constitue « une ressource indispensable et c’est une étape fondamentale pour assurer le succès de la campagne commerciale d’arachide 2021-2022 au Sénégal ».
Pendant la campagne agricole précédente, les recettes du Sénégal provenant de l’exportation de l’arachide s’élèvent à 329,3 millions d’euros, soit 215 milliards F CFA.
ID/APA