Le président rwandais Paul Kagamé est arrivé mardi à Davos, en Suisse, où il participe à la réunion annuelle du Forum économique mondial 2024, se joignant aux dirigeants mondiaux pour aborder les problèmes mondiaux urgents.
La 54ème réunion annuelle du Forum économique mondial rassemble plus de 2.000 dirigeants et experts engagés dans l’amélioration de la situation mondiale. Le thème de cette année, « Reconstruire la confiance », met l’accent sur la transparence, la cohérence et la responsabilité en tant que facteurs clés pour établir la confiance.
Mardi, le président Kagamé, ainsi que le président ghanéen Nana Akufo-Addo et le vice-président nigérian Kashim Shettima, s’exprimeront lors de la conférence « Timbuktu : Libérer la révolution des start-ups en Afrique ». Timbuktu est une initiative du PNUD qui vise à renforcer le paysage des start-up africaines, le Rwanda accueillant à la fois le siège de Tombouctou et le Fonds d’innovation Timbuktu pour l’Afrique.
M. Kagamé s’est également joint à d’autres dirigeants mondiaux pour la session des remarques de bienvenue et des discours spéciaux. Présidée par Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, cette session a comporté des remarques de Viola Amherd, présidente de la Confédération suisse 2024 et conseillère fédérale de la défense, de la protection civile et des sports, ainsi que des allocutions spéciales de Li Qiang, premier ministre de la République populaire de Chine, et d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
M. Kagamé doit participer à une session sur « l’action motrice dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine » afin de discuter des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). La réunion prendra fin par une évaluation complète de la mise en œuvre de la ZLECA et de sa trajectoire future.
Le président, ainsi que d’autres chefs d’État et de gouvernement du monde entier, ainsi que des dirigeants d’organisations internationales, discuteront du schisme Nord-Sud, en évaluant comment les deux régions géopolitiques peuvent rééquilibrer leur coopération afin d’apporter des solutions gagnant-gagnant aux problèmes les plus urgents, plutôt que de les exacerber.
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