L’Afrique est capable de commercer et de s’engager, à ses conditions, avec des partenaires mondiaux comme la Russie, a déclaré lundi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.
Dans sa note hebdomadaire à la nation, Ramaphosa a rejeté l’idée que l’Afrique était sur le point d’être re-colonisée après le Sommet Russie-Afrique de la semaine dernière à Sotchi.
Le président sud-africain a ajouté qu’il était faux de qualifier les initiatives telles que les sommets Russie-Afrique, Chine-Afrique et Japon-Afrique de tentatives d’élargir leur influence géopolitique sur le continent.
Ramaphosa, qui a pris part au sommet de Stochi en compagnie d’une quarantaine d’autres chefs d’Etat africains, a déclaré que c’était une occasion pour les superpuissances d’investir sur le continent, sur des bases mutuellement avantageuses.
L’engagement de l’Afrique avec la Fédération de Russie contribuerait à renforcer la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) qui devrait entrer en vigueur en 2020, a-t-il ajouté.
Dans sa note, Ramaphosa a expliqué que l’Afrique du Sud mettrait à profit sa présidence de l’Union africaine en 2020 pour que l’Afrique puisse commercer et s’engager avec le monde à des conditions qu’elle aura définies elle-même.
NM/jn/fss/Dng/APA