Les jeunes des pays africains francophones représentent « une voix qu’il nous faut écouter, à qui donner de l’espace et à intégrer dans nos perspectives de développement », a déclaré, lundi à Dakar, l’ambassadeur du Canada au Sénégal, Lise Filiatrault.
« L’éducation et la formation offrent une voie à ces jeunes dont le poids démographique restera élevé pour plusieurs décennies encore. Et dans ce contexte, nous sommes interpellés à offrir un accès à l’école et à la formation pour tous ces jeunes », a indiqué Mme Filiatrault qui s’exprimait à l’ouverture de la Conférence internationale sur les « Enjeux et perspectives économiques en Afrique francophone.
Cet accès, a précisé la diplomate, impliquera l’adoption d’approches innovantes en matière d’éducation, de formation professionnelle et de modèles d’apprentissage. Ces approches pourraient être basées sur l’usage des nouvelles technologies, aux partenariats avec les entreprises privées dans la formation de futurs employés et à l’inclusion pour les jeunes qui ne peuvent pas suivre le cycle formel, a-t-elle ajouté.
La Conférence internationale sur les « Enjeux et perspectives économiques en Afrique francophone » cherche à jeter un éclairage sur la situation économique en Afrique francophone et sur les défis que cette partie du monde, dont l’importance pour l’avenir de la francophonie n’est plus à démontrer, doit relever dans sa quête de prospérité socioéconomique, renseigne un document remis à la presse.
Et à propos de ces défis, le directeur de l’Observatoire de la Francophonie économique (OFE), Brahim Boudarbat, estime que ceux que doit relever l’Afrique francophone dans sa quête de prospérité socio-économique sont de taille.
Il a ainsi appelé l’OIF à accompagner ces Etats dans l’identification et la compréhension de ces défis pour relever le défis de développement, car dit-il, « la francophonie se doit d’être un outil de développement économique ambitieux et solidaire, précisant que c’est le sens même de la création de l’OFE ».
Ouverte ce lundi, la conférence va se poursuivre jusqu’au 06 février et verra la participation d’environ 150 conférenciers de différents horizons et provenant de vingt-cinq (25) pays francophones.
ARD/te/APA