La contribution des résultats opérationnels du Port Autonome de San Pedro aux recettes douanières et fiscales s’élève à « plus de 500 milliards FCFA contre 300 milliards FCFA en 2010 », selon le Directeur général, Marcel Hilaire Lamizana.
Au Port de San-Pedro, la communauté portuaire a compris que c’est en mutualisant les capacités, les intelligences que malgré sa taille modeste, ce port peut relever les défis de son développement. De près de 1,200 million de tonnes en 2010, le port enregistre en fin 2018, un trafic global stabilisé à 4,5 millions de tonnes.
Les résultats opérationnels de l’activité portuaire à San-Pedro, selon M. Lamizana, sont en hausse constante avec « une contribution aux recettes douanières et fiscales de plus de 500 milliards FCFA contre 300 milliards FCFA en 2010, un trafic global de marchandises multiplié par 4 par rapport à son niveau de 2010 ».
« Sur la même période, le taux de conteneurisation a connu un accroissement se situant à 86%. Le trafic d’origine destination à forte valeur ajoutée est en remarquable progression, de 3% entre 2016 et 2017, cette hausse s’est appréciée à 6% sur la période 2017 à 2018 », a-t-il précisé, jeudi, lors de la visite des installations portuaires par le ministre des Transports Amadou Koné.
A l’horizon 2035, le Port de San-Pedro entend être un port moderne aux standards internationaux grâce à son nouveau schéma directeur dont les projets portent sur le déplacement et l’extension du terminal à conteneurs comprenant deux postes à quai pouvant accueillir, simultanément, deux navires d’une capacité de 14.000 EVP (Equivalent Vingt Pieds) avec 30 ha de terre-pleins d’une capacité de 1.000.000 EVP l’an.
Au nombre des défis, figurent, également, la construction et l’exploitation d’un terminal industriel polyvalent de deux quais de 300 mètres chacun avec 14 ha destinés au trafic de minerais (fer, manganèse, clinker, nickel…).
Il est prévu, aussi, l’aménagement et l’exploitation d’un terminal polyvalent commercial dans l’enceinte portuaire actuel sous douane pour le «traitement de marchandises conventionnelles, de trafic routier, d’exportation d’huile de palme et d’importations de céréales », a souligné M. Lamizana.
Enfin, l’aménagement d’une zone économique de 150 ha viabilisée dans le domaine portuaire comprenant la mise en œuvre de voiries et réseaux divers ainsi que le bitumage d’une voie de 4km reliant le terminal à conteneurs à la zone viabilisée, constitue un pan du projet d’extension du Port autonome de San-Pedro.
HS/ls/APA