Le consortium franco-danois Bolloré-APM Terminals (Bolloré-APMT) a indiqué, par voie de communiqué parvenu mardi en fin de journée à APA, qu’il «attend avec sérénité la décision définitive du tribunal administratif de Douala concernant la régularité de la procédure d’appel d’offre» qui vient de l’évincer du terminal à conteneurs du port de la métropole économique camerounaise.
Dans le même temps, le groupement, qui évolue localement sous la dénomination de Douala International Terminal (DIT), ainsi que ses actionnaires de référence, «continueront à défendre leurs droits vis-à-vis de l’ensemble des parties impliquées, devant les instances juridictionnelles nationales et arbitrales».
Cette réaction intervient au lendemain de l’attribution provisoire, par le Port autonome de Douala (PAD), de la même concession à l’opérateur italo-suisse Terminal Investment Ltd (TIL) dont Bolloré-APMT «prend acte».
Affirmant avoir «été exclu irrégulièrement du processus de pré-sélection» pour le recrutement d’un nouveau concessionnaire, l’évincé rappelle qu’il a formulé des recours devant tribunal administratif de Douala qui, le 16 août 2019, a prononcé un sursis à exécution de la décision du directeur général du PAD excluant les actionnaires de référence de DIT, suspendant ainsi le processus d’appel d’offre en cours.
Lundi dernier, le PAD a annoncé avoir désigné le groupement italo-suisse Terminal Investment Limited (TIL) comme adjudicataire provisoire de la concession du très disputé terminal à conteneurs du port de Douala à compter du 1er janvier 2020.
En activité sur la même place portuaire depuis 2005, Bolloré-APMT, qui dénonce sa mise à l’écart de la phase de pré-qualification pour le recrutement d’un nouvel opérateur, se prévaut par ailleurs d’une rallonge récente de son bail jusqu’en 2023.
FCEB/te/APA