La Banque centrale de Mauritanie (BCM) est désormais la seule et unique voie légale pour vendre l’or provenant des opérations d’extraction artisanale, a annoncé lundi le gouverneur de la région de Nouadhibou.
Selon Mohamed Ould Ahmed Salem Ould Mohamed Rare qui s’exprimait lundi, au cours d’une réunion avec les représentants des orpailleurs à Chami, (200 kilomètres au nord de Nouakchott), cette mesure a pour objectif de contrecarrer les spéculations dont font l’objet les prix du métal jaune provenant de l’orpaillage.
Des milliers de Mauritaniens s’adonnent depuis quelques années à l’exploration – extraction artisanale de l’or dans le nord du pays.
Située non loin de l’une des principales zones d’orpaillage dans la zone de Tasiast, la ville de Chami relevant de la région de Nouadhibou abrite les machines qui concassent les roches contenant des teneurs en or extraites de fosses creusées dans les zones d’exploration.
Ould Mohamed Rare a précisé que le monopole par la BCM de l’achat des produits d’orpaillage vise aussi à protéger les biens des citoyens et à renforcer la valeur de la monnaie nationale.
Selon lui, cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts entrepris par les pouvoirs publics pour ouvrir tous les domaines susceptibles d’apporter un gain économique aux citoyens.
La ruée vers l’extraction artisanale de l’or avait débuté dans une anarchie totale avant d’être réglementée et fixée dans des zones géographiques bien délimitées.
La Mauritanie dispose, dans la zone de Tasiast, d’une importante mine d’or exploitée par le géant canadien Kinross.
MOO/cat/APA