La Bourse de Casablanca a terminé l’année 2018 sous le signe de la baisse en ce sens que l’indice de capitalisation le Masi (Moroccan All Shares index) a reculé de 8,27% sur l’ensemble de l’année, soit une perte de capitalisation boursière de l’ordre de 115 milliards de dirhams.
Pas moins de 52 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) ont été échangés sur le marché boursier marocain durant l’année 2018. La Banque Attijariwafa caracole en tête du classement des valeurs les plus actives de la cote en drainant à elle seule près du quart du volume global, soit environ 9,1 milliards de dirhams.
La meilleure performance de l’année a été réalisée par le fournisseur de solutions monétiques HPS (+53%); Dari Couspate (+39%); M2M (+24%); Maghreb Oxygène; Cartier Saada et Aluminium du Maroc (23%).
Les contreperformances les plus marquantes de l’année ont été enregistrées par Alliances (-58%); Stroc Industrie (-50%); Total, Fenie Brossette (-49%); Douja Promotion, Med Paper (-48%) et Managem (-46%).
L’année qui s’achève a été la plus mauvaise depuis 2008 sur la plupart des places internationales. En Europe, l’indice élargi Stoxx 600 a perdu 13%. Le CAC 40 a lâché 10,95% sur l’année. Aux Etats-Unis, le Dow a perdu 5,6%, le S&P-500 un peu plus de 6% et le Nasdaq Composite 4,1%.
La Bourse de Dubaï n’a pas non plus été épargnée par ce mouvement de baisse. Elle a connu sa pire dégringolade, en plongeant de 25% en 2018. La Bourse d’Oman a perdu 15%. Les autres places du Golfe ont su tirer leur épingle du jeu, portées par une montée des prix du pétrole en cours d’année.
Le Qatar figure parmi les grands gagnants, avec une hausse annuelle de 21% de son indice boursier, en dépit du blocus économique et politique imposé par ses voisins depuis près de 18 mois. La Bourse saoudienne a grimpé de 8,3%. La Bourse de Tunis, elle, affiche une hausse 15% sur l’année 2018.
HA/APA