Rabat et Addis-Abeba travaillent activement à la création d’une structure qui soutiendra des projets communs et abordera des défis partagés.
Les relations bilatérales entre le Maroc et l’Éthiopie s’apprêtent à franchir une nouvelle étape importante avec la mise en place imminente d’une commission conjointe de haut niveau, marquant ainsi le début d’une coopération stratégique renforcée.
D’après Nezha Alaoui M’hammdi, ambassadrice du Maroc à Addis-Abeba, cette commission vise à devenir un cadre privilégié pour approfondir les échanges dans des secteurs clés comme le commerce, l’éducation, l’investissement et la sécurité. Bien plus qu’une simple coordination de politiques, elle a pour objectif de créer une synergie durable, capable de répondre aux défis mondiaux et aux enjeux spécifiques des deux pays.
« Cette commission va au-delà d’un cadre de coopération classique ; elle incarne la volonté des deux gouvernements de renforcer leurs liens et de lancer des projets d’envergure », a souligné l’ambassadrice, insistant sur l’importance de mettre en place une structure opérationnelle pour la mise en œuvre de projets communs et la résolution de problématiques partagées.
La première session de cette commission, prévue dans les prochaines semaines, réunira des experts et des responsables des deux pays pour établir les bases d’un partenariat solide et durable.
« Nous sommes convaincus que cette rencontre marquera le début d’une collaboration renforcée et résolument tournée vers l’avenir », a-t-elle ajouté.
Parmi les priorités identifiées figurent l’économie numérique, vue comme un levier pour moderniser les infrastructures et améliorer les services publics, ainsi que la gestion des ressources naturelles, en particulier la préservation de l’eau et l’adaptation au changement climatique, qui constituent des enjeux environnementaux majeurs. L’ambassadrice a également mentionné les secteurs du tourisme et de l’aviation, dont l’expansion pourrait renforcer les échanges commerciaux et les liens culturels entre les deux pays.
Ainsi, cette commission représente non seulement une réponse pragmatique aux défis actuels, mais également un engagement fort pour la coopération Sud-Sud, unissant deux nations aux aspirations communes de progrès et de développement.
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