La Société financière internationale (IFC) vient de signer avec le gouvernement burkinabè, un accord en vue d’aider le secteur privé dans le stockage d’énergie électrique, selon un communiqué de presse de l’institution membre du Groupe de la Banque mondiale.
Le communiqué de presse de l’IFC précise que l’accord a été signé avec le ministère de l’Énergie du Burkina Faso pour «étudier comment l’investissement privé dans les solutions de stockage peut contribuer à accroître la production d’énergie solaire tout en améliorant la stabilité et la distribution sur le réseau électrique».
Selon le même texte, cette évaluation mènera à l’élaboration d’une feuille de route pour l’investissement dans le stockage d’énergie basé sur des Partenariats public-privé (PPP).
Et de souligner que la supervision de cette étude sera assurée conjointement par IFC, le ministère de l’Énergie et la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).
Dans le cadre de cet accord, indique-t-on, IFC évaluera les avantages économiques des procédés de stockage pour intégrer les capacités solaires au réseau et réduire les coûts de production globaux.
En outre, l’institution devrait procéder à «un examen du cadre juridique et réglementaire du pays et comparera les modèles de développement et de financement des projets dans les secteurs public et privé».
«En s’appuyant sur les meilleures pratiques internationales, IFC formulera également des recommandations concernant divers aspects des PPP en matière de stockage d’énergie», lit-on dans le communiqué de presse.
Le secteur de l’électricité au Burkina Faso repose largement sur des capacités des centrales thermiques et des importations d’énergie électrique via des pays voisins comme la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Le taux d’électrification actuel est d’environ 20 %, alors que le pays s’est fixé pour objectif de parvenir à un accès universel d’ici à 2025.
Le gouvernement burkinabé s’est doté d’une ambitieuse stratégie de développement des énergies renouvelables qui vise à valoriser les vastes ressources solaires dont dispose le pays tout en réduisant les coûts de production d’électricité et la vulnérabilité face aux fluctuations des cours du pétrole.
ALK/te/APA