Les pouvoirs publics ivoiriens ont été invités, mardi à Abidjan, à faire respecter le quota de 30% de représentativité des femmes aux postes de décisions dans les administrations maritimes et portuaires et dans les entreprises privées de la communauté maritime.
Cette recommandation a été faite à l’issue des réflexions de 48 heures qui ont sanctionné la célébration en différé de l’édition 2019 de la Journée mondiale de la mer autour du thème, «autonomisation des femmes dans la communauté maritime», organisée par la Direction générale des affaires maritimes et portuaires.
Les participants ont recommandé à l’attention des pouvoirs publics de « faire respecter le quota de 30% de représentativité des femmes aux postes de décisions dans les administrations maritimes et portuaires et dans les entreprises privées de la communauté maritime».
Ils ont également proposé de « prévoir une réglementation en ce qui concerne la maternité des femmes marins (pour tenir compte de leur temps de maternité et de leur bien-être » et de « prendre en compte les activités des femmes du secteur de la pêche dans la définition de la politique d’autonomisation des femmes du secteur maritime et portuaire ».
Une enquête sur les conditions de travail des femmes du secteur maritime pour la mise en place d’une véritable politique d’autonomisation a été en outre proposée.
A l’endroit des responsables des entreprises des secteurs maritimes et portuaires, les participants ont recommandé de « commanditer des audits de genre de sorte à impulser un changement de mentalité, de comportement et une prise en compte de l’égalité du genre, et « reconnaître la capacité et le mérite des femmes ».
La création du réseau national des femmes professionnelles maritimes et portuaires a été également proposée. Il devrait être vulgarisé et intégrer le réseau des femmes du secteur maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
LS/APA