Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi a appelé, mardi à New York, à un accord visant à réaliser les intérêts communs des pays du bassin du Nil notamment l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte.
Par Mohamed Fayed
Dans un discours prononcé lors de la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Al-Sisi a souligné que l’Egypte cherche depuis des décennies à renforcer et à approfondir ses liens de coopération avec ses frères des pays du bassin du Nil, ajoutant que son pays comprend parfaitement les exigences du développement en Éthiopie, où le barrage de la renaissance a été construit.
Il a rappelé que l’Égypte a entamé la conclusion de « l’Accord de déclaration de principes sur le barrage de la Renaissance », qui avait lancé des négociations d’une durée de quatre ans en vue de parvenir à un accord régissant le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance.
Dans ce sens, le président égyptien a souligné que les eaux du Nil est « une question vitale » pour les Égyptiens, dans l’espoir de parvenir à un accord garantissant les droits de l’Egypte et du Soudan dans les eaux du Nil, appelant toutes les parties impliquées dans les négociations pour plus de flexibilité.
L’Égypte craint l’impact négatif potentiel du barrage éthiopien sur le flux de sa part annuelle de l’eau du Nil (55 milliards de mètres cubes), tandis que l’Éthiopie affirme que le barrage servira à production de l’électricité et ne nuira en aucun cas aux quotas des deux pays de l’embouchure du Nil, à savoir l’Egypte et le Soudan.
HA/APA