Olu Verheijen, conseiller spécial du président nigérian Bola Tinubu pour l’énergie, a annoncé que le pays s’apprêtait à enregistrer un nombre accru de décisions finales d’investissement (FID) en 2025.
Lors de son intervention lundi au Sommet international de l’énergie du Nigéria 2025, le conseiller spécial du président Tinubu a présenté des mesures destinées à renforcer la confiance des investisseurs et à stimuler la croissance économique dans le secteur énergétique. Elle a rappelé que le Nigéria avait obtenu trois des quatre FID en Afrique l’année dernière, représentant un investissement de plus de 5,5 milliards de dollars, et qu’il devrait en enregistrer davantage en 2025.
Elle a souligné que ces résultats confirment le rôle du Nigéria comme destination de premier plan pour les investissements dans le pétrole et le gaz en haute mer.
L’amélioration du climat d’investissement, selon elle, est le fruit de réformes importantes, notamment trois directives présidentielles émises en février 2024, visant à lever les obstacles aux nouveaux investissements.
Ces réformes ont permis d’attirer des engagements d’investissement majeurs, dont le FID d’Ubeta obtenu par une coentreprise avec Total et l’approbation par Shell du FID de Bonga North.
« 2024 a marqué un tournant pour notre secteur énergétique. Le Nigéria a obtenu trois des quatre décisions finales d’investissement en Afrique, d’une valeur totale de plus de 5,5 milliards de dollars », a déclaré Verheijen.
« Notre pays a renforcé sa position de destination privilégiée pour les investissements dans le pétrole et le gaz offshore en eaux profondes, a approuvé son premier FID en eaux profondes depuis plus de dix ans, facilité cinq acquisitions majeures d’actifs, relancé deux raffineries nationales et lancé la production d’essence dans la plus grande raffinerie d’Afrique », dit-elle.
Et d’ajouter que de nouvelles FID sont attendues en 2025, renforçant ainsi la confiance des investisseurs. Les cinq acquisitions majeures réalisées en 2024 joueront un rôle clé dans l’accélération de la production. Ces transactions ont permis d’intégrer des opérateurs disposant d’une expertise locale solide et d’une grande agilité opérationnelle, assurant ainsi une gestion plus efficace des ressources.
Verheijen a également souligné que le Nigéria avait éprouvé des difficultés à attirer des investissements significatifs dans le secteur pétrolier et gazier au cours de la dernière décennie, avec environ 80 milliards de dollars d’investissements mondiaux redirigés ailleurs. Elle a attribué cela aux préoccupations concernant la stabilité réglementaire et un cadre fiscal jugé non compétitif.
GIK/fss/Sf/APA