Le programme « Villes sans bidonvilles » fait l’objet d’une attention particulière de la part du roi Mohammed VI en raison de son rôle dans la réduction des disparités sociales.
Le gouvernement marocain s’engage résolument à améliorer les conditions de vie de centaines de milliers de familles à travers l’initiative « Villes sans bidonvilles ». Ce programme vise à démanteler les bidonvilles et à promouvoir la justice sociale.
Fatima Zahra Mansouri, ministre de l’Habitat et de la Politique de la Ville, a annoncé la mise en œuvre d’un programme quinquennal (2024-2028) destiné à éradiquer les bidonvilles restants et à offrir un logement décent à leurs habitants. Devant la commission de l’Intérieur, des Collectivités Territoriales, de l’Habitat et de la Politique de la Ville de la Chambre des Représentants, la ministre a souligné les défis de ce programme, notamment le coût élevé des travaux d’aménagement et la difficulté de mobiliser des biens immobiliers publics.
Malgré ces obstacles, le gouvernement marocain est déterminé à surmonter ces défis pour soutenir cette initiative, réduire les disparités sociales et améliorer les conditions de vie des citoyens. Cependant, des lacunes subsistent, telles que l’absence d’un cadre juridique adéquat pour lutter contre les bidonvilles et l’inefficacité des méthodes de prévention.
Le Conseil Suprême d’Audit a révélé que le programme « Villes sans bidonvilles » n’a pas encore atteint son objectif principal d’éliminer les bidonvilles dans 85 villes.
Lancée en 2004 sous les directives du roi Mohamed VI, cette initiative est une priorité pour Rabat, considérée comme un droit constitutionnel et un pilier de l’État social. Jusqu’à présent, 347 277 familles ont bénéficié de ce programme, selon la ministre Mansouri, qui a réaffirmé l’engagement du ministère à réduire la prolifération des bidonvilles.
MN/te/APA