La 22è session du conseil de bureau de la carte rose Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a démarré, lundi, dans la capitale tchadienne, N’Djaména, en présence des représentants des six pays membres de l’institution.
Cinq jours durant, les experts venus des pays membres de la CEMAC examineront le projet de budget de l’organisme de la CEMAC en charge de la carte rose et décideront de la tenue de la commission d’arbitraire à travers laquelle, sera effectué le payement des sinistres transfrontaliers.
Le président du conseil des bureaux, Claver Olandzobo a déclaré que, « face à la croissance démographique de nos populations, à la diminution et à la rareté des ressources minières, le monde doit opérer un choix vers une économie essentiellement productive basée sur l’intégration et un mouvement libre des personnes, des capitaux et des biens ».
Cette approche, a dit M. Claver, exige que « les opérateurs économiques, précisément, nos automobilistes aient un accès libre à tous nos corridors disponibles reliant les différents Etats de la zone CEMAC ».
M. Ahmed Al-Khoudar Ali Fadel, secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget, a rappelé aux experts que, lors des réunions antérieures, ils avaient mis en place les différents organes du conseil des bureaux et défini leurs attributions respectives afin qu’elles puissent remplir efficacement leur mission et parvenir à des bons résultats, toutes ces structures ont besoin des moyens conséquents, verser régulièrement les contributions.
De ce fait, M. Al-Khoudar Ali Fadel a affirmé que la création de la carte rose CEMAC en 1996 est de « permettre à tout automobiliste se rendant dans un autre pays membre de la CEMAC d’être convenablement assuré contre les risques de responsabilité civile qu’il encoure du fait des dommages qu’il peut causer à un tiers en raison d’accidents de circulation routière susceptible de survenir dans le pays de destination ».
AHD/te/APA