Le britannique Penspen, fournisseur mondial de services d’ingénierie et de gestion de projets pour le secteur de l’énergie, vient d’annoncer la signature d’un contrat avec l’Office marocain des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC).
Ce contrat porte sur l’exécution de la première phase du projet Feed (ingénierie de détail) d’environ 5.700 km du gazoduc Nigeria-Maroc, annonce un communiqué.
Cette première phase consiste en un examen détaillé des résultats de l’étude de faisabilité et en une évaluation approfondie de l’étude de la demande et de l’offre de gaz.
La conception du système de pipeline, en plus d’une évaluation d’impact environnemental et social, seront ensuite réalisées dans le but d’optimiser le tracé du pipeline proposé et les aspects économiques du projet.
Penspen portera également son assistance dans la commercialisation et la promotion du projet de gazoduc auprès des parties prenantes potentielles.
D’une distance de près 5.660 km, le projet de gazoduc Maroc-Nigeria vise à accélérer les projets d’électrification dans la région, servant de base pour la création d’un marché régional compétitif de l’électricité, susceptible d’être relié au marché européen de l’énergie.
Il permettra aussi de développer des pôles industriels intégrés dans la sous-région, dans des secteurs tels que l’industrie, l’agro-business et les engrais, afin d’attirer des capitaux étrangers, d’améliorer la compétitivité des exportations et de stimuler la transformation locale des ressources naturelles.
Le Nigéria, 22e producteur mondial de gaz, 5e exportateur dans le monde et premier en Afrique, exporte essentiellement par voie maritime, son gaz naturel liquéfié.
Actuellement, Le gaz naturel est exporté en petites quantités à travers un gazoduc, qui relie le Nigéria au Bénin, au Togo et au Ghana.
HA/APA