Les participants à la 11è édition de l’Africa Banking Forum (ABF) qui se tient depuis jeudi à Douala à l’initiative de l’organisme marocain i-conférences, ont plaidé pour une inclusion financière en vue de favoriser le développement du continent africain.
Axé sur le thème « Ba banque catalyseur de l’émergence africaine », le forum veut définir des plans d’actions et programmes visant le financement de l’activité économique et l’accompagnement de la croissance.
Procédant à l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère des Finances, Gilbert Didier Edoa a appelé à « un système de financement fort pour soutenir les économies africaines », ce qui selon lui, suppose « un secteur bancaire sain et efficace ».
« Dans ce contexte, a-t-il dit, les banques doivent prôner la transparence, la prévention, l’éthique, le développement des infrastructures et la protection des épargnants ».
Appelant à un secteur privé fort comme « moteur de développement », l’orateur a invité les banques à mettre sur pied des mécanismes de financement clairs pour le développement des Petites et moyennes entreprises sur qui reposent la plupart des économies africaines.
Selon la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) l’Afrique qui représente 17% de la population mondiale est l’une des régions du continent où la croissance économique présage de bonnes perspectives, soit 3,8% en 2018.
Toutefois, il faut une meilleure organisation du secteur bancaire pour que le taux bancarisation en Afrique qui tourne autour de 20% puisse s’améliorer.
MBOG/te/APA