La fusion entre la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) basée à Libreville, au Gabon et la Bourse nationale des valeurs mobilières du Cameroun, la Douala stock exchange (DSX) accuse un retard, a-t-on appris samedi de source médiatique.
Conformément à la décision des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) lors de leur sommet le 31 octobre 2017 à Ndjamena, au Tchad, la fusion « physique » des deux places boursières aurait pu intervenir en 2018.
S’il est vrai que la CMF du Cameroun se dit optimiste que cette fusion pourrait intervenir en juin 2019, certains analystes rapportés par le journal Intégration pensent que cette date pourrait être rallongée.
D’après la presse camerounaises, et notamment le journal évoqué en sus, « c’est surtout le Pricewaterhouse Coopers qui retarde la fusion des deux bourses ».
« Prévue pour novembre 2018, revue et annoncée la fusion physique et institutionnelle des deux bourses (DSX et BVMAC) cette phase constitue la première étape reste attendue »explique-t-on.
Selon toute vraisemblance, « dans la démarche stratégique de construction d’une nouvelle infrastructure financière en Afrique centrale, la dynamique se bute aux résultats de l’évaluation indépendante des deux bourses ».
Les propositions encore inconnues du cabinet Pricewaterhouse Coopers devront préalablement être validées par les organes délibérants des deux institutions.
La décision des dirigeants de la sous-région de fusionner les deux bourses s’explique par l’étroitesse du marché en zone CEMAC, et rentre en droite ligne des recommandations de certaines institutions à l’instar de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD).
MBOG/te/APA