La Côte d’Ivoire envisage d’atteindre 2 059 milliards Fcfa d’exportations vers les États-Unis à l’horizon 2025 contre 588,28 milliards FCFA aujourd’hui, a indiqué lundi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara, à l’ouverture de la 18è édition du Forum de l’AGOA.
« Notre ambition est d’accroître nos exportations vers les États-Unis en passant de 1 milliard de dollars (588,28 milliards FCFA) aujourd’hui à 3,5 milliards de dollars (2 059 milliards FCFA) à l’horizon 2025 », a dit M. Ouattara, à l’ouverture du Forum AGOA 2019 qui se déroule du 4 au 6 août 2019 à Abidjan.
M. Ouattara a fait observer que s’agissant de la Côte d’Ivoire, la stratégie nationale AGOA a pour objectif de hisser le pays au premier rang des pays membres de l’AGOA à travers la diversification et l’amélioration de la compétitivité des entreprises locales.
Cette stratégie, ajoutera-t-il, s’articule essentiellement autour du « renforcement des capacités du secteur privé, de la promotion des investissements, l’accès au financement (pour les projets d’entreprises) et la promotion du label ivoirien sur le marché américain ».
De ce fait, de nombreuses réformes ont été engagées par l’Etat de Côte d’Ivoire en vue d’offrir un environnement propice aux investissements privés et permettre le développement du secteur privé, principal moteur des exportations vers les États-Unis.
Ces réformes ont d’ailleurs permis au pays de réaliser des progrès importants au niveau des indicateurs du climat des affaires. Ce qui permet aujourd’hui à la Côte d’Ivoire de figurer parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde dans le classement Doing Business 2019, avec une progression de 42 places.
« Les États-Unis demeurent le deuxième pays client de la Côte d’Ivoire au titre de nos exportations », a fait savoir le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME (Petites et moyennes entreprises), Souleymane Diarrassouba.
Votée en 2000 par le Congrès américain puis prolongé par l’ex-président Barack Obama jusqu’en 2025, l’AGOA (African growth opportunities act) offre aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles la possibilité d’exporter une gamme de produits agricoles vers les États-Unis ainsi que du textile.
Les discussions au cours de cette 18è édition permettront d’attirer les investisseurs pour ajouter de la valeur aux matières premières agricoles du continent, ouvrant ainsi la voie aux pays africains pour accéder aux chaînes de valeurs mondiales par le biais de l’AGOA.
AP/ls/APA