La Chambre de commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire, au travers de son président El Hamzaoui Saad, a exprimé la « joie » de l’organisation après la libération et la sécurisation de El Guergarate, zone-tampon entre le Polisario et le Maroc, au Sarah marocain, dans un entretien à APA.
L’occupation du point de passage de Guergarate par les séparatistes du Polisario a freiné les importations et les exportations entre le Royaume chérifien et l’Afrique Subsaharienne.
Le Maroc, dans cet élan, a lancé le 13 novembre 2020 une opération militaire dans le poste-frontière de Guergarate, à la frontière avec la Mauritanie, libérant ce point de passage investi par des hommes du Polisario, au Sahara marocain.
La Chambre du commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire (CCIM-CI) se félicite que, « conformément aux hautes instructions du Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces armées royales, une opération de rétablissement de la libre circulation des personnes et de leurs biens a été menée au passage d’El Guergarate « , a déclaré M. El Hamzaoui.
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire (CCIMCI), El Hamzaoui Saad, a fait observer que « quelques membres de cette Chambre qui font du business en provenance et en partance du Maroc, à travers cette voie routière, ont été énormément impactés ».
Mais aujourd’hui, se réjouit-il, « ce passage est sécurisé par les forces armées royales » suite aux instructions du Roi Mohammed VI, qui tient tant à la coopération Sud-Sud entre le Maroc et les pays subsahariens.
Il a rassuré la Chambre que « ce passage entre le Maroc et la Mauritanie est à présent complètement sécurisé par la mise en place d’un cordon de sécurité par les Forces armées royales (FAR) », après « l’opération qui s’est déroulée de façon pacifique et à la grande satisfaction de l’ensemble du peuple marocain ».
« Nous avons des partenaires qui font des affaires avec le Maroc (et surtout) des transporteurs qui ont vécu l’enfer pendant trois semaines par une poignée de bandits », a relevé M. El Hamzaoui Saad, mentionnant que leurs marchandises étaient bloquées et se sont, naturellement, dégradées.
Cet homme d’Affaires opérant en Côte d’Ivoire et rompu aux arcanes des relations commerciales, affirme avoir échangé avec ces opérateurs économiques de « cette difficulté qui était très très pénible pour eux à supporter ».
Des opérateurs, dit-il, avaient des camions stationnés pendant des semaines, occasionnant « une perte de temps, d’argent et de marchandises. Mais, avec cette décision royale, ces personnes qui étaient dans un état psychologique très difficile ont retrouvé aujourd’hui la joie » grâce à l’action du Roi Mohammed VI.
Reprise du trafic inter-État
« Le trafic a repris et les marchandises ont commencé à circuler », rapporte M. El Hamzaoui, qui assure avec fierté que cela se fait « sous la surveillance des forces armées royales marocaines que nous soutenons et encourageons ». Et tout le peuple sera « derrière eux (soldats marocains) à 100% ».
Le blocus de El Guergarate a affecté les échanges interafricains. Selon M. El Hamzaoui Saad, des légumes et des fruits importés ont pourri parce que le trafic routier était obstrué. Toute chose qui dénote d’une imbrication des relations commerciales et un important réseau d’affaires sur le continent.
Il a ensuite laissé entendre que « des voyous, des bandits, des sans-lois ont pris le soin de venir narguer les représentants des Nations Unies dans cette zone et empêcher toute libre circulation des biens et des personnes, chose qui est intolérable pour nous ».
« Grâce aux instructions de Sa Majesté, l’ordre et la sécurité ont été rétablis sur place et le trafic routier inter-Etat a repris normalement sans aucun problème et aujourd’hui, ça fait la joie de tous les transporteurs », ne cesse-t-il de répéter tout en saluant l’initiative du Roi Mohammed VI.
El Guergarate est une localité frontalière située à l’extrême Sud-ouest du Sahara marocain et sous contrôle marocain. Cette route commerciale relie le Maroc à l’Afrique Subsaharienne.
Coopération Sud-Sud
« Il n’y a pas que les Marocains qui bénéficient de la sécurité de cet endroit. Nous avons aussi des transporteurs ivoiriens, des Mauritaniens, des Sénégalais, des Nigérians, des Burkinabè », qui aujourd’hui peuvent « circuler tranquillement et avec beaucoup d’assurance », a-t-il lancé.
Cette route internationale qui se trouve entre le Maroc et la Mauritanie est « à présent complètement sécurisée par la mise en place d’un cordon de sécurité des forces armées royales marocaines sous instruction du Roi Mohammed VI », a-t-il rappelé.
« L’opération de sécurisation s’est déroulée de manière très pacifique et a donné énormément de joie à tout le peuple marocain qui est solidaire et loyal derrière son roi », a fait savoir M. El Hamzaoui.
« On est très satisfait de l’ouverture et du rétablissement l’ordre et de la sécurité dans cette zone », a exprimé M. El Hamzaoui Saad qui « au nom » de la Chambre de commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire a apporté tout son soutien indéfectible à l’action du Roi Mohammed VI.
« Nous remercions Sa Majesté le Roi, nous lui réitérons notre loyauté, notre allégeance et notre mobilisation permanente pour la défense des causes sacrées de la patrie et de ses valeurs suprêmes », a-t-il dit, avant de conclure « notre Sahara demeurera dans son Maroc pour l’éternité ».
Le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique le 16 novembre avec le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Un échange qui a porté sur la situation dans la zone d’El Guergarate, au Sahara marocain.
AP/ls/APA