Dans un rapport rendu public mercredi à Brazzaville, la Banque mondiale invite le Congo à promouvoir son industrie légère par la transformation locale des produits agricoles et forestiers.
Le document intitulé « Changer de cap et prendre son destin en main » a été publié à l’occasion de la dernière journée de la semaine de partage de connaissances et d’expériences entre la BM et le gouvernement congolais, faisant ainsi l’objet d’un débat soutenu entre les acteurs du secteur privé, de la société civile, de l’Université Marien-Ngouabi, des centres de recherches…
Il invite le gouvernement congolais à améliorer sa politique industrielle et suggère qu’un accent soit mis sur le secteur agricole et le bois, à travers l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour améliorer l’acquisition de connaissances, la modernisation des outils de production et la gestion des industries comme la mécanisation.
L’exécutif pourrait centrer sa politique de facilitation sur cinq catégories majeurs d’obstacles auxquels l’industrie légère en Afrique fait face, à savoir la disponibilité et la qualité des matières premières ; les terrains industriels ; la logistique ; les compétences managériales et de la main-d’œuvre ; et les financements.
D’après Samba Bâ, économiste principal à la Banque mondiale qui présentait le rapport, « le Congo devrait (également) améliorer ses capacités de gestion des entreprises » au regard des richesses dont dispose le pays, notamment le pétrole, la forêt et les mines.
« Une diversification verticale contribuerait à compenser la baisse attendue de la croissance à partir de 2020 et à réduire la vulnérabilité du pays », a indiqué Samba Bâ.
Réagissant à ce rapport les participants ont souligné la responsabilité des partenaires de la BM dans l’accompagnement du pays.
LCM/te/APA