Le projet se déroulera de 2024 à 2027, soutenant l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé d’éliminer la leishmaniose viscérale d’ici 2030 en mettant l’accent sur le diagnostic précoce et le traitement pour prévenir l’invalidité et la mort.
LifeArc et FIND, deux organismes à but non lucratif de renom, unissent leurs forces dans un projet ambitieux visant à améliorer les tests diagnostiques et le traitement de la leishmaniose viscérale au Kenya. Avec un financement de 6,2 millions de livres sterling, ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour éliminer cette maladie tropicale négligée d’ici 2030, conformément aux objectifs de l’OMS.
La leishmaniose viscérale, également connue sous le nom de kala-azar, est une maladie parasitaire mortelle qui frappe principalement les enfants et les personnes vulnérables. Elle est répandue en Afrique, aux Amériques, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est, affectant environ 90 000 personnes dans le monde. Sans traitement, elle est fatale dans plus de 95 % des cas.
Le projet, intitulé « Intensification des efforts de diagnostic de la leishmaniose viscérale pour soutenir l’éradication de la maladie au Kenya », se déroulera de 2024 à 2027. Son objectif est de renforcer le diagnostic précoce et le traitement afin de prévenir l’invalidité et la mort. Il mettra l’accent sur la sensibilisation de la communauté, le renforcement des capacités de dépistage et le développement de nouveaux tests de dépistage plus sensibles.
« LifeArc s’engage à faire progresser les innovations dans les domaines présentant des besoins médicaux non satisfaits, y compris les maladies tropicales négligées comme la leishmaniose viscérale. Ce partenariat avec FIND représente une véritable opportunité pour contribuer à l’éradication de cette maladie mortelle au Kenya », a déclaré Dr Mike Strange de LifeArc, cité par la note parvenue ce vendredi à APA.
De son côté, Helen Bokea de FIND, a fait savoir que son organisation « est déterminée à travailler main dans la main avec les pays et les communautés pour vaincre cette maladie mortelle, en renforçant les capacités de dépistage afin que les infections puissent être identifiées rapidement et que des vies puissent être sauvées. »
Le projet s’inscrit dans le cadre des défis translationnels lancés par LifeArc pour soutenir l’élimination et le contrôle des maladies tropicales négligées. Il s’aligne également sur le programme de FIND visant à combler les lacunes diagnostiques et à atteindre les objectifs de l’OMS pour 2030.
ARD/te/APA