Le parlement éthiopien a approuvé un projet de proclamation visant à réglementer le commerce des produits pétroliers dans ce pays d’Afrique de l’Est.
La législation approuvée par le parlement nigérian vise à lutter contre la contrebande, la thésaurisation et la falsification du carburant, qui perturbent depuis longtemps la distribution du pétrole en Éthiopie.
Selon le rapport présenté par Sahrela Abdulahi, directrice générale de l’Autorité du pétrole et de l’énergie, l’Éthiopie compte le moins de stations-service par habitant en Afrique de l’Est.
Elle a attribué cette pénurie aux conflits en cours sur l’attribution des terres et aux retards dans les approbations réglementaires, qui ont entravé la construction de nouvelles stations-service.
Abdulahi a également souligné que les stations existantes sont situées de manière disproportionnée dans des zones à faible activité économique, ce qui a encore aggravé le problème.
« Ce déséquilibre limite non seulement l’accès au carburant dans les régions à forte demande, mais perturbe également les chaînes d’approvisionnement, affectant des secteurs vitaux comme les transports et l’agriculture », a ajouté le porte-parole.
Abdulahi a souligné l’urgence d’une réforme, notant que près de 500 woredas à travers le pays n’ont pas une seule station-service, ce qui laisse de nombreuses communautés mal desservies.
La nouvelle proclamation prévoit des sanctions sévères pour les infractions dans le secteur du commerce du pétrole.
Parmi ses principales dispositions, les personnes qui vendent à plusieurs reprises des produits pétroliers à des prix hors normes ou qui les mélangent avec des substances étrangères seront passibles d’une peine d’emprisonnement de trois à cinq ans et d’amendes allant de 300 000 à 500 000 birr.
Ceux qui stockent des produits pétroliers en dehors des lieux autorisés, les vendent en dehors des zones désignées ou utilisent des conteneurs non sécurisés verront leurs produits confisqués, précise la nouvelle proclamation.
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