Le Maroc a été le premier pays de la région MENA et l’un des quatre premiers au monde à signer un protocole d’accord avec l’OCDE. Rencontre de haut niveau à l’orée de la phase 2 d’un « programme pays » à son apogée.
Le Chef du Gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, et Mathias Cormann, Secrétaire Général de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), se sont entretenus aujourd’hui à Rabat afin de discuter de la collaboration en cours entre le Maroc et cette institution économique internationale. Le cabinet d’Akhannouch a annoncé, à l’issue de cette réunion, que la deuxième phase du « Programme Pays » entre le Maroc et l’OCDE a atteint son apogée.
Selon le communiqué, l’achèvement de cette phase constitue une avancée majeure dans le renforcement de la coopération entre le Maroc et l’OCDE. Le Maroc a été le premier pays de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient – et l’un des quatre premiers au monde – à signer un protocole d’accord pour un programme national avec l’OCDE.
La phase initiale du programme (2015-2018) avait déjà joué un rôle crucial dans l’accompagnement des réformes majeures du Maroc dans les secteurs économique, social et de gouvernance. Le programme a également mis l’accent sur l’intégration des meilleures pratiques prônées par l’OCDE, selon le communiqué du bureau d’Akhannouch.
Le Chef du Gouvernement a souligné les grandes transformations socio-économiques récentes du Maroc, qui ont propulsé le pays à une position de premier plan sur le plan économique régional, grâce à des stratégies dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, l’hydrogène vert, l’automobile et l’aérospatiale. Il a également salué les résultats positifs de la première étude économique de l’OCDE sur le Maroc, qui a évalué le paysage économique du pays.
Akhannouch et Cormann ont tous deux exprimé leur ferme engagement à maintenir la dynamique de leur partenariat et à explorer de nouvelles voies de coopération prometteuses.
« Le lancement d’aujourd’hui est une grande occasion, marquant trois étapes importantes dans notre coopération : le lancement de la première Étude économique de l’OCDE sur le Maroc, la conclusion de la deuxième phase de notre programme-pays OCDE-Maroc et la signature d’un protocole d’accord pour continuer à soutenir le Maroc dans la réalisation de ses objectifs de croissance économique et de développement », a déclaré M. Cormann.
« Le Maroc s’est engagé dans une démarche ambitieuse visant à améliorer le niveau de vie de sa population et à favoriser le développement économique afin d’accélérer la convergence avec les économies à revenu élevé. Stimuler la productivité grâce à des investissements plus importants et au dynamisme du secteur privé, relever les défis du marché du travail pour permettre la création d’emplois de meilleure qualité et faire progresser la transition climatique sont autant de priorités politiques qui aideront le Maroc dans son parcours », a-t-il ajouté.
Le dernier rapport de l’OCDE prévoit une croissance du produit intérieur brut (PIB) du Maroc de 3,5 % en 2024, en ligne avec les 3,4 % de 2023, et atteignant 4,0 % en 2025, tirée par une augmentation des investissements et de solides performances à l’exportation. À mesure que le déficit budgétaire du Maroc se réduit, son ratio dette publique/PIB devrait diminuer de 69,5 % en 2023 à 68,9 % en 2024, puis à 68,2 % en 2025. L’inflation, qui a diminué en raison de la réduction des pressions sur les prix alimentaires mondiaux, devrait passer de 6,1 % en 2023 à 2,3 % en 2024, puis à 2,0 % en 2025.
MN/te/Sf/APA