Les discussions sur la fin des monopoles dans les secteurs de l’eau et de l’électricité ont débuté, a appris APA de source officielle sur place dans la capitale économique ivoirienne.
L’annonce a été faite par le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly qui répondait à cette revendication de certains syndicats de travailleurs dans le cadre de la commémoration officielle de la fête du travail.
Selon M. Coulibaly, « les négociations dans le cadre de la convention avec la Compagnie ivoirienne d’Electricité sont en cours », soulignant que dans le cadre de ces négociations, « la problématique de la libéralisation est bien inscrite à l’ordre du jour des discussions en cours actuellement », a-t-il révélé.
Pour le secteur de l’eau, dont « les négociations vont démarrer », cette préoccupation (libéralisation) «sera prise en compte », a ajouté le Premier ministre ivoirien.
En Côte d’Ivoire, l’électricité est commercialisée par la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et l’eau par la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI), deux structures issues du groupe industriel panafricain Eranove.
Le Groupe Eranove est présent en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies (SODECI, CIE, CIPREL, Awale, Smart Energy), au Sénégal (SDE) depuis 1996 et développe des projets d’infrastructures exclusifs au Mali, au Togo, au Gabon, à Madagascar et en Côte d’Ivoire.
Avec un chiffre d’affaires de 576 millions d’euros, 437 millions de m3 d’eau potable produite, une capacité de production électrique exploitée de 1.247 MW et plus de 1.000 MW en développement, le groupe Eranove emploie plus de 9.000 collaborateurs, dont il catalyse les compétences et les savoir-faire au service de 1,9 million de clients pour l’électricité et 1,8 million pour l’eau (chiffres 2017).
SY/hs/ls/APA