Le taux d’exécution du Contrat de désendettement et de développement (C2D), un mécanisme de financement du développement mis en œuvre en Côte d’Ivoire depuis 2012, s’établit à 84% en 2019, a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.
L’information a été donnée par Emmanuel Debroise, le directeur général de l’Agence française de développement (AFD) en Côte d’Ivoire, qui s’exprimait à l’ouverture de la revue sectorielle 2019 des projets du C2D.
« A la date d’aujourd’hui, de nombreux projets ont été livrés. Outre les infrastructures, le C2D permet de mettre en œuvre des programmes de renforcement des capacités…Le taux d’exécution des projets du C2D est de 84% en 2019», a fait savoir M. Debroise, estimant que cela reste une «performante très louable ».
Il a expliqué auparavant que cette revue sectorielle du C2D 2019 permettra de faire le bilan de l’exécution des projets et de mettre en lumière les perspectives. « Cette revue vise à discuter avec l’ensemble des acteurs de l’état de la mise en œuvre des projets au titre de l’année 2019, à identifier les difficultés, à les examiner et à proposer des solutions», a indiqué à son tour, Ahoutou Koffi Emmanuel, le directeur de cabinet du premier ministre ivoirien, par ailleurs président du Comité technique bilatéral du C2D.
Saluant les performances de ce programme, le représentant du chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a révélé que dans le cadre du C2D, le taux de mise à disposition effective des ressources des différents projets est de 85,9% avec un taux de décaissement des ressources de 88,4%.
Poursuivant, M. Ahoutou a souligné que les exigences du C2D sont « fortes» pour 2020 car il s’agit d’une « année-bilan et d’achèvement» des réalisations projetées.
Avant lui, Léa Djatti Diaté, la coordonnatrice du secrétariat technique du C2D a fait une présentation de ce programme. Le Contrat de désendettement et de développement (C2D) est un mécanisme de financement du développement qui consiste à la reconversion de la dette remboursée en subvention pour des projets, choisis d’un commun accord entre la Côte d’Ivoire et la France.
La première phase de ce projet était d’un montant de 413,25 milliards FCFA sur la période 2012-2015. Quant à la deuxième phase couvrant la période 2014-2020, elle en cours d’exécution, pour un montant de 738 milliards FCFA.
Les sept secteurs retenus en Côte d’Ivoire pour bénéficier du C2D sont l’éducation, la santé, l’agriculture, le développement urbain, l’eau et l’assainissement, les infrastructures de transport, la justice et la sécurité.
LB/ls/APA