La croissance économique de la Côte d’Ivoire s’est établie à 6,5% en 2021 contre environ 2% en 2020, a indiqué vendredi le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, dans un message de vœux du nouvel an à la Nation.
« Notre plan de riposte économique et sanitaire, combinés à la résilience de notre économie, a permis de contenir l’effet de la pandémie de Covid-19 avec un taux de croissance économique positive d’environ 2% en 2020 et 6,5% en 2021 », a déclaré M. Alassane Ouattara.
Le président ivoirien a assuré que « cette dynamique se poursuivra en 2022 avec un taux de croissance projeté à environ 7% », profitant pour saluer les efforts du Premier ministre Patrick Achi et du gouvernement ainsi que l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre la Covid-19.
À la date d’aujourd’hui, dira-t-il, près de 15 millions de doses de vaccins anti Covid-19 ont été reçues et plus de 7 millions de doses administrées dans le pays, tout en prévenant que la Covid-19 est toujours présente avec la recrudescence de cas positifs en Côte d’Ivoire.
M. Ouattara a souligné pour l’année 2022, le gouvernement ciblera ses actions sur trois priorités. Premièrement, la transformation de l’économie, en allant plus loin et plus vite dans la transformation de l’économie en vue de l’amélioration des conditions de vie des habitants.
« C’est pourquoi, nous allons amplifier la modernisation de notre agriculture pour augmenter ses rendements et les revenus de nos producteurs, réduire le coût de la vie, et accélérer l’industrialisation par la transformation locale de nos matières premières », a-t-il ajouté.
« Notre seconde priorité pour cette année 2022 est l’emploi des jeunes et des femmes; et un accent particulier sera mis sur l’emploi de nos filles et de nos fils. Pour ce faire, le secteur privé sera d’une attention particulière », a-t-il poursuivi.
De ce fait, le gouvernement mettra en place un programme pour accompagner et pour promouvoir les financement des PME, des startups et des jeunes entrepreneurs, a fait savoir le président ivoirien.
La troisième priorité, soulignera-t-il, est la promotion de la culture de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques pour le bien-être des populations. L’Etat entend « bâtir une conscience nationale imprégnée des valeurs d’intégrité ».
AP/ls/APA