Le Code des investissements de 2012 en Côte d’Ivoire, adopté à la fin de la crise post-électorale de 2010/2011, a permis l’attraction d’un volume d’investissement de 3.451 milliards de Fcfa sur la période de 2013 à 2018.
Ce bilan a été a porté, jeudi, par le secrétaire d’État auprès du Premier ministre, en charge de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, lors d’un atelier d’information et de formation sur le Code des investissements, dans un hôtel de Grand-Bassam, cité balnéaire au Sud-Est d’Abidjan.
Le Code des investissements de 2012 a permis d’atteindre « la création de 38.680 emplois permanents, l’agrément de 1.196 entreprises et l’attraction d’un volume d’investissement de 3.451 milliards Fcfa », a précisé M. Essis Esmel, dans un discours.
M. Essis a fait observer que l’Etat ivoirien a entrepris d’adopter un nouveau Code des investissements en août 2018, eu égard à des « faiblesses » du dispositif de 2012, entre autres, « une faible participation des nationaux à la création de richesses et une faible contribution des PME au PIB ».
« L’investissement est source de création de richesses et plus les nationaux investissent, plus ils créent la richesse pour eux-mêmes et pour la population », a soutenu M. Essis, soulignant que « 50% des investissements privés réalisés en Côte d’Ivoire sont faits par les nationaux ».
La Côte d’Ivoire, dira-t-il, envisage de « capter » au moins 2 milliards de dollars (1.138 milliards Fcfa) d’investissement, au-delà des 675 millions de dollars (384,11 milliards Fcfa) enregistrés en 2017 selon un rapport de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le de développement (Cnuced).
« On reste encore en dessous des potentialités de la Côte d’Ivoire, en tenant compte de tout le dynamisme économique que nous avons, nous pensons que nous devons aller au moins au-delà de 2 milliards de dollars voire trois milliards, c’est l’objectif que nous nous fixons », a-il insisté.
Dans le Code des investissements de 2018, l’Etat ivoirien veut « rationaliser et optimiser la dépense fiscale et accélérer la création d’entreprises », moteur de la croissance économique. Et ce, dans l’optique de repositionner les Petites et moyennes entreprises (PME).
Le nouveau Code de 2018 comprend un mixte des modes d’incitations, à savoir la combinaison des mécanismes d’exonération fiscales et de crédits d’impôts ; le renforcement des entreprises en phase d’investissement avec une exonération totale des droits de douane ou de suspension de la TVA.
AP/ls/APA