La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a réalisé un bénéfice net bancaire (BNP) de 11 milliards de FCFA en 2018 contre 2,3 milliards de FCFA l’année précédente, soit une augmentation de 8,7 milliards de FCFA.
D’après les données publiées par l’institution financière et dont APA a obtenu copie mardi, cette hausse repose essentiellement sur les méthodes managériales mises en place par les dirigeants et la « bonne dynamique » des principaux indicateurs de gestion.
« Ce résultat qui a quasiment été multiplié par cinq en comparaison au résultat enregistré en 2017, illustre la bonne qualité du portefeuille et des transactions effectuées par la banque en 2018 et la maîtrise des charges d’exploitation », s’est félicité le Conseil d’administration la BDEAC, réuni le 19 avril 2019 à Brazzaville (Congo).
Dans les détails, la marge d’activité bancaire s’élève à 19,401 milliards de FCFA en 2018 contre 14,103 milliards FCFA en 2017, soit une augmentation de 5,3 milliards de FCFA en valeur relative et une augmentation de 24 % en valeur absolue.
Par ailleurs, le résultat d’exploitation est passé de 8,469 milliards de FCFA en 2018 à 3,082 milliards de FCFA un an plus tôt, soit presque trois fois mieux en l’espace d’un an.
Il y a quelques années, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) qui est l’un des actionnaires majeurs de la BDEAC, a injecté une enveloppe de 400 milliards de FCFA pour permettre à cette banque de « financer véritablement le développement » dans les six Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
Les financements ont notamment porté sur l’agriculture, l’eau, l’énergie, les infrastructures et les transports.
MBG/ard/cat/APA