La société belge Iristone a annoncé, mercredi par voie de communiqué le début, «prévu pour le courant du premier semestre 2019 pour une durée de 3 ans», de la construction d’une ligne pilote de tramway d’un linéaire de 18 kilomètres dans la métropole économique camerounaise, Douala.
La mise en service partielle dudit tronçon est envisageable en 2021, si les délais des actions préalables sont respectés, en particulier la conclusion à date du contrat entre le groupement belgo-turc Iristone-Ilci Holding et le gouvernement camerounais, «dont le début des négociations est imminent».
C’est en juillet 2016, rappelle-t-on, qu’un protocole d’entente a été signé par les parties en vue des études, du financement et de la construction de cette ligne de «train de ville» ayant déjà abouti aux études d’insertion, de solution énergétique autonome et de plans de financement éligibles aux fonds internationaux dont le montant n’a pas été précisé.
Pour le projet, Iristone, Illci, l’allemand Siemens et la canadien Bombardier Transportation ont mis en place un consortium dans le cadre d’un partenariat public-privé, le chantier pilote devant mobiliser plus d’un millier de postes de travail, pour une ville comptant actuellement plus de 3 millions d’habitants.
Le tramway de Douala disposera d’une centrale électrique autonome dont la puissance, selon ledit regroupement d’entreprises, «dépasse les besoins de son exploitation» et contribuera, également, à l’amélioration de l’attractivité de la zone industrielle de Douala-Bonabéri.
FCEB/te/APA