Sur le continent africain, le port marocain de Tanger Med maintient sa position de leader.
La Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence ont dévoilé leur classement annuel des ports les plus compétitifs, mettant en lumière les acteurs du paysage portuaire africain.
Ce classement met en exergue l’importance des infrastructures portuaires dans le commerce mondial. Le rapport « The Container Port Performance Index 2023 » évalue la performance de 405 ports à travers le monde en mesurant leur efficacité dans le traitement des conteneurs.
En 2023, le port de Yangshan en Chine est en tête du classement global, suivi de Salalah à Oman et de Cartagena en Colombie. Sur le continent africain, le port marocain de Tanger Med maintient sa position de leader, figurant parmi les quatre premiers ports mondiaux les plus compétitifs pour la quatrième année consécutive. Cette performance du port marocain est soutenue par des investissements massifs dans des infrastructures de pointe et une gestion efficace, propulsant le port en tant que pivot logistique majeur en Afrique.
Une autre surprise du classement est la présence du port de Mogadiscio en Somalie dans le top 5 africain. Ce qui marque une résilience notable malgré les défis locaux. Géré par le groupe turc Albayrak, le port a bénéficié d’investissements significatifs pour moderniser ses installations et renforcer ainsi sa compétitivité régionale.
En Égypte, le port de Port-Saïd maintient sa position de deuxième port africain le plus performant, soutenu par son emplacement stratégique sur le canal de Suez. En revanche, le port d’Alexandrie recule légèrement dans le classement mondial, mais reste un acteur clé du commerce maritime continental.
Dans le rapport, la Banque mondiale et S&P soulignent l’efficacité portuaire dans un contexte où plus de 80% du commerce mondial passe par voie maritime. Cependant, elles appellent à des investissements accrus dans la résilience, les technologies nouvelles et les infrastructures durables pour soutenir la croissance continue du commerce mondial et optimiser les chaînes d’approvisionnement internationales.
MN/te/APA