La Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial de cajou, abrite du 12 au 14 février 2020 un symposium de la Convention mondiale du cajou, pour la première fois sur le continent africain, un événement couplé avec la 3è édition des Journées nationales des exportateurs du cajou.
Ce symposium dont la 6è édition est prévue à Abidjan, du 12 au 14 février 2020, est à sa « première délocalisation sur le continent africain », a dit mardi à la presse Alex Nguettia, vice-président et porte-parole de la Convention mondiale du cajou.
Il se tiendra en collaboration avec le Bureau exécutif de l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire sous le thème « Quel écosystème durable pour le secteur mondial du cajou ? », et plus de 2 000 participants, a-t-il indiqué.
Selon le vice-président du Groupement des exportateurs et professionnels des produits agricoles et des acteurs de la filière anacarde, Issa Konaté, sont attendus à ce symposium toutes les grandes entreprises et les multinationales de la transformation de la noix brute de cajou.
La Côte d’Ivoire, leader mondial dans la filière, ambitionne de transformer localement au moins 50% de sa production de cajou. Cette plateforme est une opportunité pour l’Etat afin d’attirer des investisseurs dans ce secteur qui touche quelque 2,5 millions de personnes dans le pays.
Avec une production 710 000 tonnes en 2018, la Côte d’Ivoire occupe le premier rang mondial. Cette performance représente 22% de la production mondiale grâce aux efforts de 350 000 producteurs que compte le pays.
Quelque 600 experts et chefs d’entreprises sont attendus de l’Asie, 400 autres participants de l’Europe et du continent Américain. Concernant le continent africain, sont attendus environ 500 participants en provenance des pays producteurs.
La 5è édition du symposium a eu lieu à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis, du 24 au 26 janvier 2019. La rencontre d’Abidjan a été décidée par le Commissariat général de la Convention mondiale du cajou dénommée WCC ou World Cashew Convention.
AP/ls/APA