À terme, le projet 10.000 jambars initié sous l’égide de la Fondation Mastercard va faire des jeunes et femmes sénégalais des champions en entreprenariat.
Au Sénégal, davantage de jeunes et de femmes se lancent dans l’auto-emploi, soit en Groupement d’intérêt économique (GIE) soit en individuel. Pour aider ces derniers, la Fondation Mastercard a lancé, en novembre 2020, le projet 10.000 jambars en collaboration avec InTouch Sa.
« L’objectif est de toucher 7000 femmes sur les 10.000 bénéficiaires ciblés sur l’ensemble du territoire national », a expliqué à APA son business-développeur, Makhtar Sall, insistant sur le contexte socio-politique et économique difficile dans lequel l’initiative a été lancée et qui a impacté sur le marché national du travail.
De l’avis de M. Sall, il est noté un engouement des jeunes et des femmes qui chaque jour prennent d’assaut les antennes-relais installées dans chaque Chambre de commerce, d’industrie et d’d’agriculture (CCIA) régionale.
« À ce jour, il y a 2000 bénéficiaires, majoritairement des femmes comme voulu par la Fondation Mastercard. Ces bénéficiaires s’activent principalement dans la couture, la coiffure, la transformation des produits halieutiques », a indiqué Makhtar Sall, précisant que le seul critère c’est l’âge car le demandeur doit être âgé entre 18 et 35 ans.
Selon lui, le projet offre cinq types d’accompagnement aux bénéficiaires, le premier portant sur la formalisation des entreprises grâce à un partenariat avec l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX Sa) et les Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture qui permet aux bénéficiaires d’avoir facilement les registres de commerce et le NINEA.
Le deuxième accompagnement porte sur la formation sur une plateforme qui distribue plus de 50 services financiers, l’éducation financière et l’entreprenariat.
« Le 3e accompagnement concerne la mise à disposition de la visibilité grâce à la plateforme InTouch. Le 4e accompagnement est financier. Le montant alloué est adapté aux besoins du candidat, au contexte et à son lieu d’implantation », a détaillé Makhtar Sall, business-développeur du projet 10.000 jambars, concluant que le 5e et dernier accompagnement porte sur la pérennisation de l’activité du bénéficiaire au-delà des 3 ans du projet.
TE/APA